Ancestors & Family of André Chapdelaine dit Larivière
André Chapdelaine dit Larivière ne le 10 septembre 1664. L’église de Plomb, petit village situé près d’Avranches, à quelques kilomètres de la baie du mont Saint-Michel, en Normandie, est le lieu où Julien Chapdelaine, époux de Jeanne Le Masson, s’apprête à faire baptiser son fils, André. Le parrain, la marraine et les autres membres de l’assemblée sont loin de penser qu’un jour, le frêle nouveau-né deviendra l’ancêtre d’une importante lignée de descendants en cette contrée qui s’appelait alors la Nouvelle-France. Animé par l’esprit d’aventure et l’ambition, André fait donc la traversée de l’Atlantique vers le nouveau monde où nous le retrouvons sous le patronyme de Chapdelaine dit Larivière. Soldat de la compagnie de Saint-Ours, il s’établit dans cette seigneurie située sur les rives du Richelieu et voisine de celles de Saint-Denis, de Contrecoeur et de Sorel. Il y épouse en septembre 1691 Marie-Anne Chèvrefils. Celle-ci est la fille de François Chèvrefils dit Lalime, soldat de Carignan, et de Marie Lamy. C’est sur une terre de dix arpents de front sur trente arpents de profondeur, concédée le 10 octobre 1708 par le seigneur de Saint-Ours, qu’André et Marie-Anne s’enracinent pour élever leur famille; ils auront quatorze enfants. Lieutenant et capitaine de milice de même que marguillier de la paroisse en 1713, André est vraisemblablement un personnage respecté par son entourage. Des seize enfants d’André Chapdelaine issus de ses deux mariages, il est à noter que ceux-ci atteignent tous l’âge adulte, et que, d’après les registres, un seul décède célibataire, les autres laissant tous à leur tour une progéniture dont les membres masculins seront, au fil des différentes générations, souvent engagés à différents niveaux dans la vie militaire de leur pays. Au cours des siècles, le village de Saint-Ours, bastion d’origine des Chapdelaine dit Larivière, a vu passer, s’établir et se disperser de nombreuses familles dont les noms nous sont familiers. Citons les Herpin dit Poitevin, les Meunier dit Lapierre, les Baulniers dit La Perle, les Bérard, les Martin, les Labossière, les Ledoux, les Charbonneau, les Plouf, les Dupré, les Lamoureux, les Leblanc et plusieurs autres. Saint-Ours, village pittoresque baigné par le Richelieu dont le cours semble avoir arrêté le temps, a gardé son charme d’antan. Son manoir, propriété privée séparée de la route par un parc boisé, nous livre sa beauté à partir du petit traversier qui nous emmène sur l’autre rive du Richelieu. Saint-Ours, par sa proximité avec Saint-Marc et Saint-Denis-sur-le-Richelieu, a bien entendu vu de ses fils combattre dans le camp des patriotes, tout comme de nombreux Eustachois de la même époque. Et dans un certain sens, malgré les kilomètres qui nous séparent, l’histoire nous réunit de même que les descendants de ces familles qui y ont laissé leurs traces. Ginette Charbonneau, SGSE
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